Qu’est-ce que la cryolipolise ?
La Cryolipolise, communément appelée CoolSculpting par les patients, utilise la température froide pour décomposer les cellules graisseuses. Celles-ci sont particulièrement sensibles aux effets du froid, contrairement aux autres types de cellules. Pendant que les cellules graisseuses gèlent, la peau et les autres structures sont épargnées de tout genre de blessure.
C’est l’un des traitements de réduction des graisses non chirurgicaux les plus populaires, avec plus de 450 000 interventions effectuées dans le monde entier.
Raisons pour lesquelles les patients veulent une cryolipolise
Les patients, souhaitant réduire un gros bourrelet de graisse localisé et qui a persisté devant les régimes et les exercices physiques, sont concernés par la cryolipolise.
Qui n’est pas candidat à la cryolipolise ?
Toute personne atteinte de maladies liées au froid, comme la cryoglobulinémie, l’urticaire au froid et l’hémoglobinurie paroxystique à froid ne devra pas se soumettre à la cryolipolise. Les patients avec une peau lâche ou un ton faible peuvent ne pas être des candidats appropriés aussi pour cette procédure.
Que fait la cryolipolise ?
Le but de la cryolipolise est de réduire le volume de graisse dans un renflement graisseux. Certains patients peuvent opter pour avoir plus d’une zone traitée ou pour retraiter une même zone plus qu’une fois.
Les cibles traitées par cette procédure
La cryolipolise peut cibler plusieurs parties du corps comme le ventre, les bras, les poignées d’amour, les hanches, la culotte de cheval, les cuisses, voyant même des zones assez difficiles à atteindre comme le pli du soutien-gorge, la petite culotte de cheval, le double menton ou le pli sous-fessier.
La cryolipolise nécessite-t-elle une anesthésie ?
Cette procédure est réalisée sans anesthésie.
Procédure de cryolipolise
Après une évaluation des dimensions et de la forme des amas de graisse à traiter, un applicateur approprié est choisi, convenant, ainsi, à la taille et à la courbure de la partie en question. La zone de préoccupation est marquée afin d’identifier le site pour le placement de l’applicateur. Un coussin de gel est placé pour protéger la peau. L’applicateur est apposé et le renflement est aspiré dans le creux de l’appareil. La température à l’intérieur de l’applicateur chute, et comme cela, la zone engourdie. Les patients ressentent parfois une gêne à cause de la traction du vide sur leur tissu, mais cela se résorbe en quelques minutes, une fois que la zone est gelée.
Les patients peuvent regarder confortablement la télévision, utiliser leur téléphone intelligent ou lire pendant la procédure. Après une heure du traitement l’aspirateur s’éteint, l’applicateur est retiré alors et la zone est massée, ce qui peut améliorer ainsi les résultats finaux.
Quels sont les résultats de la cryolipolise ?
Les cellules graisseuses traitées sont progressivement éliminées par le corps durant une période allant de 4 à 6 mois. Pendant ce temps, le bourrelet des graisses diminue en taille, avec une réduction moyenne des graisses d’environ 20%.
Récupération après une cryolipolise
Il n’y a pas de restriction d’activité à mentionner. Parfois, les patients peuvent sentir du mal, comme s’ils avaient élaboré un travail dehors. Cependant, c’est rarement qu’ils souffrent et sentent une douleur. Si cela se produit, le patient doit contacter son chirurgien plasticien, qui peut lui prescrire des médicaments à prendre pendant quelques jours.
Quels sont les risques de la cryolipolise ?
Le taux de complications pour cette procédure est faible alors que le taux de satisfaction est élevé.
Il existe un risque d’irrégularités de surface et d’asymétrie. En effet, les patients peuvent ne pas obtenir alors le résultat qu’ils espéraient, mais ceci peut se corriger et c’est vraiment très rare qu’il se produit dans nos cliniques partenaires grâces à la compétence de nos praticiens tunisiens.
Rarement, dans moins de 1%, les patients peuvent avoir une hyperplasie adipeuse paradoxale, ce qui est une augmentation inattendue du nombre de cellules graisseuses. Ceci est trois fois plus probable chez les hommes que chez les femmes et se voit plus dans ceux d’origine hispanique ou Latino.